Clem blog

NuclearLand

C'est toujours bon à savoir :
L'usine de retraitement de La Hague (Manche) par exemple, est autorisée à rejeter en moyenne, chaque jour, plus de 11 000 fois ce qui a fui à Tricastin, et la dizaine de centres de stockage français fuient en permanence. La nappe phréatique située sous le centre de stockage de la Manche est donc affectée par une pollution permanente. Les mesures effectuées par Greenpeace en 2006 montrent une concentration de 18 000 becquerels/litre, soit 180 fois la norme sanitaire européenne.
Il est inconcevable de prendre une décision de relancer du nucléaire alors qu'on se rend compte aujourd'hui qu'on ne maîtrise pas cette technologie et qu'on redécouvre qu'elle pollue

Par ailleurs, un point très important montrera si l'initiative de Mr Borloo est sincère, tant la filière nucléaire nous a habitué à l'opacité de ses contrôles :
D'autre part, concernant le recours de Jean-Louis Borloo au Haut Comité à la Transparence pour faire ce bilan, Greenpeace souligne qu'il n'y a pas de transparence sans une pluri expertise. « Nous demandons que des experts et des laboratoires indépendants comme la CRIIRAD soient absolument impliqués dans ce bilan », conclut Frédéric Marillier.

Fuite du Tricastin : une prise de conscience tardive incompatible avec un nouveau programme nucléaire